Banalisation de l’IVG : pourquoi ça fait (encore plus) peur
Banalisation de l’IVG : pourquoi ça fait (encore plus) peur
Ca y est, « l’état de détresse » ne figure plus dans le texte de la loi Veil (loi autorisant l’Interruption Volontaire de Grossesse) comme raison nécessaire à la pratique de l’IVG. Autrement dit, il n’est plus considéré comme « « nécessaire » d’être en situation désespérée pour supprimer une petite vie.
Se référer à cet article du Parisien du 22/01/14 :
Au final, rien de nouveau sous le soleil car cela fait belle lurette que les françaises se font avorter pour foule d’autres raisons que la « détresse » (jugée une notion « obsolète » par la ministre Najat Vallaud-Belkacem), parmi lesquelles le confort personnel… Il est estimé qu’environ 200 000 IVG ont lieu en France chaque année, soit 1 IVG pour 3 naissances (d’après le Ministère de la Santé en 2013) ! Chiffre désespérant.
Mais alors pourquoi est-ce encore plus inquiétant que cette notion ait disparu des textes de loi, si dans la pratique, cela ne change presque rien ?
Parce que changer les termes, les mots d’une loi, cela reflète la réalité des mentalités et de l’idéologie dominantes en France – pas seulement une affaire de gouvernement.
Parce que cela ouvre la voie (théorique) à des IVG pour à peu près n’importe quel motif. Plus besoin de se justifier, plus besoin de montrer la catastrophe de sa situation (financière, familiale, médicale etc.), on peut maintenant retrancher un être en devenir la tête haute, avec fierté si l’on veut, en proclamant haut et fort la libération de la femme et de son corps, telle cette jeune femme aux Etats-Unis, qui, se rendant à sa 5e IVG ( !) n’avait aucune honte de dire « je hais les bébés , ils pourrissent ma vie ! »…
Tout cela pour ne pas faire porter de « culpabilité à la femme »… Pour qu’elle puisse se rendre à son IVG sans poids sur la conscience, et qu’elle en reparte le cœur plus léger, consciente d’être dans son droit?
En tant que chrétiens, nous savons que l’origine de la vie, nous la devons à un Etre infiniment plus sage, infiniment plus grand que nous. Dieu lui-même. Elle n’est pas nôtre pour nous en débarrasser si elle s’avère gênante ou pour toute autre raison.
« Celui qui m’a fait, dans le sein de ma mère, ne les a –t-il pas faits eux aussi, et un seul et même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans la matrice ?... »
Job 31, 15
